. He fought in Italy during WWII.
Two of my grandfather's sisters immigrated to New York at the age of 15. We never heard from them, although one can understand why after you read the following. I think I may have found their passenger records. Their names should have been recorded as Agata and Marina. They went to Brooklyn, and then, I don't know. It has been very difficult trying to trace them. My grandfather's youngest sister, Anna, married a carpenter Andre Zarylo.
My grandfather's father was a violent man. He nicknamed my grandfather "black devil". Maybe because he had a dark complexion and black hair.
The culmination of his abusive behavior was to hang my grandfather by his feet in a well for two hours, until he was finally freed by shocked villagers; he ran away and was taken in by gypsies in Hungary. One day when he found himself in the area of the family farm, his older brother gave him some eggs. Ilko was disinherited. And for what reason?
Wira and Ilko were very poor and my grandmother made the decision to leave for France by herself at the age of 20 with a contract to work as a servant on a farm in Normandy. An irreversible decision of survival! My grandfather joined her later in Paris where both of them worked 12-14 hour days in a radiator factory.
They built their own house in a suburb of Paris with the help of Polish émigré friends, and then bought a farm in Lot-et-Garonne in the southwest of France. Their only child a girl Noelie was born in 1939. She had 5 girls of whom I am the eldest.
Our grandparents lived with us until their death (Wira in 1984 and Ilko in 1971). We grew up to the soothing sounds of the Polish language and along with my mother continue the tradition of preparing Polish foods, especially p¹czki at Christmas.
We are very close to our relatives who remained in Poland near Lubin in a village by the name of Brodowice: Olga, my mother's first cousin (raised by Wasyl Pelesz and his wife) and her husband Pawel Prybycien. They live on a nice farm with a cow, chickens, ducks: The little house on the prairie. I think they are the happiest people in the world!
We will never forget our trip to Poland in 1972: Wroclaw, Czestochowa, Kraków, Krynica, Zakopane, the Lemko Beskid Niski region and villages of ¯dynia, Jasionka, etc. My daughter, who is 30 years old, went to Poland in 1997. She was able to visit and pray on the grave of my great grandmother. She studied Polish at the university for 2 years.
It is by sharing their history that I pay homage to my maternal grandparents.
I thank Tania Barmine for translating the above from French.
Une famille polonaise émigrée en France.
Mes grand-parents maternels étaient lemkos.
Wira Belzyk est né en 1905 à Zdynia et Ilko Pelesz en 1906 à Jasionka dans l'ancienne Galice qui faisait partie de l'Empire Austro-Hongrois.
Ma grand-mère avait un oncle (le frère de sa mère) qui était prêtre orthodoxe qui a émigré aux Etats-Unis. Ma grand-mère était très croyante.
Ici, en France, elle allait à la messe catholique, il n'y avait pas d'églises grécocatholiques, mais elle faisait sa prière comme les orthodoxes, pas le signe de la croix comme nous élévées dans la religion catholique.
Sa mère, Matrona, fit un mariage arrangé avec un homme plus âgé qu'elle qui s'appelait BELZYK avec lequel elle eut un enfant qui mouru trés vite après sa naissance. Son mari mourut aussi quelques temps après.
Comme elle désirait à tout prix avoir un enfant, elle mit au monde ma grand-mère née de père inconnu. Des gens mal attentionnés lui montrèrent un jour cet homme en lui disant : "c'est lui ton père !". Je ne sais pas si elle a souffert de ne pas l'avoir connu. Je ne me rappelle pas en avoir parlé avec elle. Enfin, je crois que ces deux-là étaient des femmes très fortes !
A l'âge de 10 ans, peut-être même avant, elle fut servante dans une famille juive de Zdynia dont le père était rabin. Leur maison existe toujours à Zdynia prés du ruisseau.
La mère de mon grand-père, Pélagie Szuta, est morte lorsque celui-ci avait 6 ans, laissant 6 enfants à son époux Grégoire Pelesz. On cite l'aîné, Fetsko Pelesz, dans l'histoire de Jasionka dans le site www.beskid-niski.pl. Il a fait la guerre en Italiependant la 2nde Guerre Mondiale.
Deux soeurs de mon grand-père émigrèrent à New-York à l'âge de 15 ans. Nous n'avons jamais eu de nouvelles, on peut comprendre avec ce qui va suivre, pourquoi ! Je pense avoir retrouvé leurs "passenger records". Leurs prénoms devaient être Agata et Marina. Elles se sont rendues à Brooklyn. Après, je ne sais pas. Je cherche leur trace avec difficulté. La plus jeune soeur de mon grand-père, Anna, épousa André Zarylo, charpentier à Jasionka.
Le père de mon grand-père était un homme violent. Il avait surnommé mon grand-père de "diable noir". Peut-être parcequ'il avait la peau mate et les cheveux noirs ?
A force de maltraitances, il l'avait pendu par les pieds dans un puits pendant quelques heures, délivré finalement pas des villageois choqués ; il fit une fugue à l'âge de 8 ans et fut recueilli en Hongrie par des tziganes. Un jour où il avait pu s'approcher de la ferme familiale, son frère aîné lui avait donné des oeufs.
Ilko fut déshérité de la succession. Pour quelle raison d'ailleurs ?
Wira et Ilko étaient trés pauvres et ma grand-mère prit la décision de partir seule en France à l'âge de 20 ans avec un contrat de travail comme domestique dans une ferme en Normandie. Une décision irréversible de survie ! Mon grand-père l'a rejointe plus tard à Paris où ils travaillèrent tous les deux 12 à 14 heures par jour dans une fabrique de radiateurs de chauffage en fonte.
Ils construisirent de leurs propres mains une maison en banlieue parisienne avec l'aide d'amis polonais émigrés puis achetèrent une ferme dans le Lot-et-Garonne, dans le Sud-Ouest de la France. Leur unique fille Noélie est née en 1939. Elle a eu 5 filles dont je suis l'aînée.
Nos grand-parents, jusqu'à leur mort (Wira en 1984 et Ilko en 1971) ont toujours vécu avec nous. Nous avons été bercées petites filles par la langue polonaise et continuons avec ma mère la tradition de certains plats polonais surtout les paczi à Noël.
Nous sommes trés liés avec notre famille qui est restée en Pologne, prés de Lubin, dans un village qui s'appelle Brodowice : Olga, la cousine germaine de ma mère (élevée par Wassyl Pelesz et sa femme), et son mari Pawel Prybycien. Ils vivent dans une jolie ferme avec une vache, des poules, des canards : "la petite maison dans la prairie". Je crois bien qu'ils sont les plus heureux du monde !
Nous n'oublierons jamais notre voyage en Pologne en 1972 : Wroclaw, Cechtokowa, Cracovie, Krynica, Zakopane, les Beskides, Zdynia, Jasionka, etc... Ma fille qui a 30 ans, est allée en Pologne en 1997. Elle a pu se recueillir sur la tombe de mon arrière-grand-mère. Elle a appris le polonais à l'Université, pendant deux années.
C'est ainsi qu' en faisant part de leur histoire, je rends hommage à mes grand-parents maternels.
Je remercie Walter Maksimovich
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Originally Composed: August 15th, 2009
Date last modified: December 13th, 2016